Histoire de pigeon
C’était une journée comme les autres, cours toute la journée, ennui total, déprime…….voyage en Syrie annulé depuis quelques mois et toujours pas de remboursement ……….Que pouvions-nous faire pour rendre cette journée plus agréable ?????
On décida alors d’aller à la gare et on demanda un ticket « mystère » qui nous conduirait là où le hasard l’aurait décidé. Le billet était donc enveloppé et nous demandions simplement le numéro de la voie. Un aller simple bien sûr…………….
A la sortie de la gare, un arrêt de bus. On décida de prendre le prochain, sans se soucier de l’endroit où l’on était. Le bus arriva, rempli de religieuses chantant des cantiques en latin . On demanda un ticket mais le chauffeur nous regardait l’air surpris puis suspicieux. Une religieuse se leva et nous poussa hors du bus. Du coup, on décida de faire un bout de chemin à pied.
On arriva sur une charmante petite place. Il n’y avait aucun panneau et tout le monde semblait nous éviter. On demanda à une dame qui passait par là l’endroit où nous étions et elle nous répondit : « estis barbaros » et elle nous poussa. Mais quelle était cette langue ???? Des policiers arrivèrent en courrant avec des pigeons d’attaque en laisse : « Sumos flicus cum pigeonnis barbaris. » Une course s’engagea, les pigeons volaient au-dessus de nos têtes, nous étions à bout de souffle…. Un des pigeons nous attrapa et nous emmena dans les airs. C’est à ce moment-là que l’on découvrit que le pigeon parlait notre langue. Il nous regarda avec des yeux voraces et nous dit : « Vous avez franchi une frontière inconnue de votre espèce, vous êtes en danger. Retrouvez « Maester pigeonnorum » au bar « Lucinius » ». Il nous jeta et…..
...nous nous retrouvâmes devant notre lieu de rendez-vous. « Maester Pigeonnorum » nous fit avaler un sandwich SNCF (les petits qui coûtent super cher !!!!!!) et hop ! Nous voilà de retour dans le train corail.
Grâce à cette aventure, nous avons appris qu’il fallait toujours respecter les pigeons et éviter de leur donner des coups de pied : ils peuvent vous sauver la vie. Comme le dit si bien La Fontaine :on a toujours besoin d’un plus petit que soi !!!!!!